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 Jane Hemingway

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Le Machiniste

Le Machiniste


Date d'inscription : 03/09/2008
Nombre de messages : 906

Jane Hemingway Empty
MessageSujet: Jane Hemingway   Jane Hemingway EmptyDim 26 Aoû - 17:15


© MONSIEUR GOOGLE IMAGES

“ Qu'y a-t-il de si formidable dans la vérité ? Essaie de mentir un peu pour changer. C'est comme ça que le monde marche. ”

Identité
• Prénom(s) & nom : Jane, Alice, Cécile, Willow... Hemingway, Bradford, Hastings, Montmorency...
• Surnom(s) : Une infinité, selon l'identité, l'humeur et les hommes.
• Age : Vingt-quatre ans.
• Date & lieu de naissance : Huit mai, Bristol, Grande-Bretagne.
• Profession/études : Etudiante en littérature italienne.
• Groupe : Cerco l'estate tutto l'anno.
• PV ou inventé ? : Scénario du brave Riley.


Personnalité
Une liste d'adjectifs suffit.
• Qualités : caméléon - sensuelle - confiante - persévérante - libre - entière.
• Défauts : insatisfaite - paumée - fugitive - inconstante - menteuse compulsive.

• Quelques petites choses à savoir...

Avide de vivre toutes les vies, celle que nous appellerons Jane change de personnalité, d'amours et d'aspirations comme de chemise. Tour à tour espiègle, douce, voluptueuse, timide, à fleur de peau, butée, apathique ou rêveuse, il n'existe que deux constantes dans son existence tumultueuse : sa silhouette vaporeuse, perdue dans des étoffes colorées, propre à la replonger constamment en plein Woodstock et l'amour, le vrai, multiplié ou divisé à loisir, qu'elle cultive comme un véritable trésor et qui lui survivra jusqu'à sa mort. ◊ Hommes ou femmes, Jane jette toujours son dévolu sur des personnalités étrangères au commun des mortels. A chaque fois, elle les prend comme ils sont, ne pense jamais à les changer, vit en eux ou à côté et s'évanouit comme un rêve agréable. Elle se souvient avec exactitude de chacun des prénoms et des visages croisés, aimés ou haïs. ◊ Jane, la fille qu'elle s'est inventée en un quart de seconde, dans un regard pour un type désabusé dans un bar est différente en ce qu'elle révèle quelque chose qu'elle n'aurait pas soupçonné. Elle se croyait prête à tout, capable d'à peu près n'importe quoi, sauf de prendre la douloureuse conscience de sa névrose. Elle l'ignore encore, mais Riley, si proche de sa fin, bouleversera absolument tout ce qui fait l'essence de son être. ◊ Au delà de sa formidable capacité d'adaptation, Jane a un talent tout particulier, celui de danser comme une véritable déesse. Aussi, quand elle ne joue pas carrément à la strip-teaseuse ou à la danseuse de cabaret, elle passe le plus clair de son temps dans les clubs, les boites. Jamais pour séduire. Toujours pour danser. Même si le message passe rarement. ◊ Elle ignore par quel prodige, mais une fille avec qui elle a vécu un semblant de relation, le temps d'une semaine, a suivi sa trace. Bien que Jane ait eu le sentiment d'avoir quitté Camille en douceur, le plus naturellement du monde, c'était sans compter que cette dernière s'accrocherait à elle comme à sa dernière chance. A l'époque, elle était Iris, s'essayait au violoncelle comme à la cocaïne et ramassait des SDF dans un studio de banlieue parisienne. Fraichement débarquée en Italie, elle s'est mise en tête de la reconquérir, persuadée d'avoir été spéciale. Spéciale elle le fut. Mais Jane ou Iris ne font jamais marche arrière.


Souvenirs

Assise en terrasse, un exemplaire écorné d'Une saison en enfer dans une main, une gauloise dans l'autre, Anna faisait follement française. Pourtant elle ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'elle lisait. Les vers obscurs qui se suivaient suffisaient à recréer une musique harmonieuse qu'un matin de Londres magnifiait. Gorgée de café, de pollution et de bavardages incessants, elle se sentait terriblement bien. Comme la plupart des gens, elle aimait observer la ville. La ville et ses visages qui défilaient inlassablement. Les escarpins, les trench-coat, les attachés-case, les chignons, les survêtements, les sacs de courses et le sourire charmant de ce type charmant qui venait de ralentir le pas, de façon toute aussi charmante. Elle le lui rendit chaleureusement. Et comme il s'agissait d'un véritable miracle, dans une ville pareille, il parut tout à fait désemparé. Lorsqu'elle lui fit signe de rappliquer, il se retourna même, s'assurant qu'elle n'appelait pas une connaissance.

« Vous mettez votre temps, pour un type intéressé. » « Pardon ? » « Vous m'avez souri alors que nous sommes de parfaits étrangers. Comme dans une comédie romantique. » précisa t-elle. « Je ne voulais pas... » « Vous ne vouliez pas quoi ? Me plaire ? » se pencha t-elle. Ne pas me mettre à bander, pas maintenant, pria t-il intérieurement. « Anna. » sourit-elle en lui tendant la main. Et à présent déstabilisé par le protocole, surtout après une telle introduction, il consentit gauchement. « Jude. » « Cigarette, Jude ? » « Je ne fume pas, merci. » Il commanda deux cafés, tandis qu'elle semblait chercher quelque chose des yeux. « Là. » lui signifia t-il en tendant la main sur sa gauche. Elle le regarda sans comprendre. « C'est bien votre sac que vous cherchez ? » Elle tourna la tête, posa les yeux sur la pochette verte posée sur une chaise à ses côtés. Son visage s'illumina aussitôt. « Je ne sais pas où j'ai la tête parfois. » Elle fouilla à l'intérieur un moment avant d'en sortir un paquet à moitié entamé. Jude eut un sourire amusé qui n'échappa pas à sa séduisante nouvelle compagne. Il se prenait déjà à aimer la bouche carmin qui s'étirait en un large sourire à peu près deux fois à la seconde. « Non, c'est... Cet air concentré que vous avez pris tout à coup. » « Je vois, Jude se moque. » Il leva les mains en l'air pour se dédouaner. « Si vous saviez. Il y a un bordel monstre à l'intérieur. Je veux dire, c'est assez impressionnant un sac de fille. Il y a toute une vie en fait. » « Toute une vie ? Dans.. votre ridicule petite pochette ? » « Tout juste. » assura t-elle. Elle gardait sa cigarette entre ses lèvres, sans la tenir. Jude trouva cela follement sexy. « Et qu'est-ce qu'on peut y trouver ? » demanda t-il, l'air de rien. « Vous essayez de violer le commandement numéro un. Impossible. » Elle faisait la moue, faussement choquée. Adorable.

« Faisons un marché, voulez-vous ? » proposa t-il, reprenant peu à peu toute sa confiance de mâle. Elle se rapprocha imperceptiblement, pendue à ses lèvres. « Vous me montrez quelque chose et en échange... Je répondrai à n'importe quelle question. Ce qui vous plaira. » « Ça me parait honnête. Mais la question d'abord. » conclut-elle. « Voyons voir... A quoi ressemble votre femme ? » Il s'était attendu à tout, sauf à cela. « L'alliance. » sourit-elle. « Vous le saviez et vous... » « On boit un café. » rétorqua t-elle le plus naturellement du monde. Aussitôt, il se tranquillisa. « Elle est jolie. C'est une fille bien aussi... Elle a un faux-air de Cameron Diaz, vous voyez ? » « Sexy. » commenta t-elle. « Ouais. C'est à vous. Et pas de triche. Un truc au hasard. » Espiègle, elle laissa un moment de suspense avant de brandir la photo d'une gamine à la plage. « Qui est-ce ? » « Emma, ma soeur. Elle est jolie pas vrai ? » « Elle a surtout l'air d'avoir douze ans, je ne sais pas si c'est très moral de vous répondre. » « C'était lors de nos dernières vacances en Espagne. » « Vous avez les mêmes yeux. » « Vraiment ? Je ne me suis jamais trouvé beaucoup de ressemblance avec elle. Elle a beaucoup plus de seins que moi à son âge. » « Encore. » souffla t-il. « Hm.. Déshabillez-vous totalement toutes les femmes avec lesquelles vous couchez ? » « Rarement. » reconnut-il, plus vraiment étonné de l'incongruité des questions. Mais alors qu'elle s'apprêtait à lui faire découvrir un nouveau trésor interdit, son téléphone se mit à sonner. Sans s'excuser, elle décrocha. « Oui... Lewis, oui, bien sûr... J'y ai pensé... A vrai dire je suis à deux pas... Et bien, dix minutes... C'est ça, à tout de suite. » Ce fut la première fois que Jude voulut passer un type à tabac sans même l'avoir rencontré.

En un temps record, elle le planta là. « C'était sympa. Bonne continuation, monsieur le curieux. » Et paf, elle s'était volatilisée. Et lui, elle l'avait laissé sonné. « Oh, dieu merci il est là ! » s'écria t-on dans son dos. Une sexagénaire affolée s'empara de la pochette verte qu'Anna avait oublié. « Vous faites erreur. » fit-il en le lui arrachant presque des mains. «Il appartient à... à une fille. » La vieille prit un air outré, récupéra le sac en l'ignorant finalement. Dans son porte-feuille, rien ne manquait. Et c'était bien là le principal. dieu seul savait ce qu'il advenait de ses affaires lorsqu'on les oubliait sur la terrasse d'un café.

Derrière l'écran

• Avatar : Aurélie Saada (Brigitte)
• Pseudo ou prénom : prettyscoundrel.
• Un petit mot pour la fin ? Fuck it for Chris.
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